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L'ermite

24 janvier 2012

Dans les dernières lignes droites

Je suis dans ma quasi dernière ligne droite avant mon départ. En effet, j'ai mon rendez-vous demain à Pôle Emploi. J'ai consciencieusement préparé mon dossier de façon à ne pas avoir à y revenir. Je déménage samedi prochain. Je zone je ne sais pas encore où, mais probablement chez une de mes élève qui m'a gentiment proposé de me laisser son appart, jusqu'à lundi. je fais nettoyer l'appart dans la matinée par une entreprise et en même temps viendra l'agent immobilier qui doit s'occuper de me trouver un locataire.

Hé oui! Celui que j'avais trouvé s'est révélé être plutôt instable. Pour la faire courte, il est marié depuis 7 ans. Sa femme est à Nancy, là où il habitait avant qu'il ne décide de venir dans le sud. Le plan, c'était qu'il prenait l'appart avec sa femme et voilà. Sauf qu'entre temps, il a repris contact plus qu'étroit avec l'une de ses ex, coiffeuse à domicile et également macquée, début décembre. Donc pour noël, il a annoncé à sa femme qu'il divorçait. En début de semaine dernière, il m'a dit que finalement il ne prendrait l'appart que pour 6 à 8 mois car sa compagne avait besoin d'une pièce supplémentaire pour son activité commerciale. Ajouté à ça une histoire pas très nette par rapport à la question de la caution qu'il devait me fournir et je me suis dit que c'était galère. Je lui ai donc dit "non" le lendemain. Ça n'est pas chose si facile à faire.

Quand j'en aurai fini avec ces dernières formalités, j'irai passer quelques jours avec mon grand père. Ensuite, mother me récupère et nous montons sur Panam. J'y ferai faire mon visa et prendrai mon billet. Un aller simple. Pour ce visa, ce sera malheureusement un visa touriste car Je n'ai aucune nouvelle de Swamiji à ce sujet. Ça me gave d'ailleurs, car ça m'obligera à quitter l'Inde pour deux mois, ça veut dire des frais supplémentaires et du temps perdu pour rien, or le budget n'est pas extensible à l'infini. Ceci dit, rien ne m'empêche de mettre à profit ce temps pour visiter, je ne sais pas, le Nepal ou le Sri Lanka, voir Singapour ou l'Australie si le niveau de vie n'y est pas trop élevé, mais ce qui me tente le plus pour le moment, c'est l'Afrique du Sud. Il y a là-bas un swami avec qui j'avais bien sympathisé lorsque je l'avais rencontré à Thiruvannamalai en novembre 2009. Ce que j'appréciais avec lui, c'est que je me sentais vraiment à l'aise pour lui poser toutes les questions qui me venaient, même les plus irréfléchies (mais j'essayais de faire que pas trop quand même). Il me répondait toujours. Swamiji aussi, mais avec lui, on est à un autre niveau. Définitivement. Enfin, je finis par me dire que les choses se passent comme elles le doivent. De mon côté, je fais ce qu'il faut pour que les choses se passent bien, m'en remettant à l'Univers pour les conséquences. Je dois dire qu'en faisant comme cela, tout s'est passé comme dans un rêve, enfin, presque. De toutes façons, l'avenir dira si j'ai merdé ou non. Mais je ne crois pas, car la motivation et l'énergie que j'ai pour mener ce projet à bien m'étonnent moi même. Je suis convaincu que ce que je fais est ce que j'ai de mieux à faire pour moi-même et pour ceux qui m'entourent.

Paradoxalement, ce que je sais, ce que j'ai appris là-bas sur moi-même, je n'éprouve pas le besoin de le crier sur les toits, ni même d'en parler comme d'autres peuvent le faire dans l'enthousiasme des débuts. Je l'ai fait aussi, dans mes cours, avec un succès relatif, pour finalement me rendre compte qu'on ne peut pas faire ce chemin pour les autres. Ni aucun autre d'ailleurs. Le mieux est donc de ne rien dire et de répondre si on me pose une question.

Malgré toutes ces profondes considérations, je suis quand même un peu stressé par tout ce qu'il y a à gérer en même temps. La date de ma convocation à Pôle Emploi a été le coup d'envoi de la procédure de départ, et depuis, je dors environ 5 à 6h par nuits. Je fais une sieste quand je peux, mais c'est rare. La semaine dernière a été rude, des dernières formalités à la captation de cartons, en passant par une vie sociale nocturne et parfois festive, je n'ai pas arrêté. Je commence même à tirer un peu la langue, mais la perspective de la libération me motive.

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13 janvier 2012

Ma première semaine de chômage

Cela va faire une semaine que je suis au chômage. L'impression est étrange. D'un côté, je suis vraiment soulagé de ne plus avoir à y aller, j'en avais vraiment marre et puis c'est bon de ne plus avoir à se lever même si je continue à le faire à peu près aux même heures que d'habitude. J'apprécie d'avoir le temps de faire les choses, c'est vraiment très confortable. Mais d'un autre côté, je suis impatient de partir. Le problème est pôle Emploi dont j'attends toujours qu'ils me fixent un rendez-vous. Quand j'aurai la date de ce rendez-vous, je pourrais enfin finir de planifier mon départ, c'est à dire savoir quand je vais pouvoir déménager, vendre mes meubles, faire mon visa et prendre mon billet d'avion. Entre autres. J'ai une liste de choses à faire longue comme le bras car j'essaie de penser à tout de façon à ne pas avoir trop d'emmerdes en rentrant. Je me sens comme en 98, quand j'avais quitté C, l'IUT où j'avais fait mon service et que j'étais en période de transition, ne sachant pas trop quoi faire. Et puis un de mes CV avait fini par tomber dans les mains de celui qui allait devenir mon patron... 13 ans plus tard, je me retrouve à nouveau dans cette phase de transition pour mon plus grand bonheur. Mon dernier jour de travail, la semaine dernière, à donné lieu à un pot de départ auquel seul le boss n'a pas participé. En effet, il a choisi de ne pas se montrer, ce que j'ai trouvé assez lâche, mais c'est à son image : petit. J'ai eu un petit différent avec lui à propos de ce qu'il me devait pour mon départ, à savoir la prime de fin d'année. Pour faire court, dans son esprit, la prime de fin d'année est incluse dans la prime de licenciement, ce qui, juridiquement parlant n'est pas du tout la même chose. Bref, j'ai découvert qu'il m'avait menti pour ne pas me payer ce qu'il me devait, qu'il était minable au point de me demander de prendre les 3h30 de vacances que j'avais accumulé sur ma dernière semaine de travail, juste pour ne pas me payer les congés payés ; il voulait aussi que je parte début février de façon à ce que le montant de la prime de licenciement ne tienne pas compte de la prime de fin d'année qu'il avait payé fin 2010... J'ai ainsi compris pourquoi il avait échoué dans à peu près tous les partenariats et autres associations qu'il aurait eu l'opportunité de conclure et aussi pourquoi ses amis de toujours avaient fini par le laisser tomber. En bref, c'est un rat. Tout au long de la semaine, je me suis demandé si je n'irais pas faire un petit tour à l'inspection du travail, histoire de l'emmerder un peu et surtout de récupérer pas loin de 3000€. Après réflexion, je me suis dit que ce ne sont pas 3000€ qui changeront fondamentalement le cours de ma vie (même si cette somme serait la bienvenue pour mon prochain périple) ; je n'ai pas vraiment l'envie et surtout le temps de me lancer dans une procédure longue, j'ai donc choisi de le laisser à sa médiocrité et sa petitesse. J'ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec des individus vulgaires. Et puis j'ai déjà eu ma petite vengeance puisque je l'ai bien grillé auprès des collègues en leur dévoilant comment la négociation c'était passée avec lui. La petite nouvelle qui me remplace à bien compris qu'il ne lui servirait à rien de rester très longtemps dans cette boîte... Le salaire de débutant même après 13 ans d'expérience, l'absence de perspective d'évolution, le manque de motivation, les problèmes techniques liés à ce programme construit au fil des années et qui à fini par ressembler à une usine à gaz, les clients à problèmes, les collègues pas toujours solidaires dans les coups de bourre, l'érosion lente mais palpable des conditions de travail, font partie des raisons qui font que j'ai quitté ce taf sans aucun regrets. Voilà ! J'ai vidé mon sac. Tout cela est maintenant derrière moi, terminé, finito ! Ça n'est plus à faire et c'est tant mieux. Mon seul objectif maintenant, c'est de partir étudier...
5 janvier 2012

Dans 24h

Oui, dans 24h, je quitte enfin mon taf et je change de vie! (le champagne est déjà au frais).

Et dans une semaine, je saurai ma date de départ en Inde. Quand je saurai cette date, ce sera le top départ pour les derniers préparatifs...

29 novembre 2011

Mal aux dents!

Hier, j'ai passé une journée d'anthologie. Depuis jeudi dernier, j'ai une rage de dents particulièrement virulente puisque même avec les anti-inflammatoires, j'ai quand même mal. J'avais rendez-vous, hier, chez l'endodontiste (le mec qui nettoie les racines infectées). J'ai passé plus d'une heure sur le fauteuil, la gueule ouverte et la tête en bas, à me faire charcuter (ça faisait mal même avec l'anesthésie). Je suis reparti de la-bas complètement défoncé et dans les vapes pour remettre ça le soir même chez le dentiste normal cette fois qui a retouché à la racine qui venait d'être soignée pour faire l'empreinte qui servira à faire faire une couronne (avec une petite lune gravée dessus, normal, c'est du côté gauche). Ça n'était pas très agréable et le coût total de l'opération : plus d'un mois de salaire. Mais bon, je ne regrette rien et je préfère souffrir maintenant et être paisible en Inde plutôt que l'inverse.

Je me faisais la réflexion suivante ce matin : je crois que c'est la première fois au cours de ces 7 dernières années que je n'ai eu une aussi longue interruption dans ma pratique d'asana. J'ai toujours une pratique spirituelle et je fais aussi pas mal de relaxations, mais pas d'asanas. Ça me ferait pourtant du bien, mais je préfère en ce moment la relaxation. Je m'etonne presque tout les jours des bienfaits que cela apporte, en particulier du point de vue du lâcher-prise, c'est terriblement efficace! Ca me permet d'arriver à tout gérer correctement sans pour autant m'impliquer trop, j'arrive à garder mes distances par rapport à ce que je fais.

PS: Zélia, j'ai répondu à ton dernier com, je ne sais pas si tu l'as vu..

29 novembre 2011

Contacts avec mon ex

J'ai eu quelques échanges avec Nath aujourd'hui. Je reste mitigé pour le moment. Je pourrai l'appeller pour discuter avec elle, mais je n'ai pas très envie de remuer le couteau dans la plaie (la mienne et la sienne) et encore moins de m'en prendre plein la gueule, surtout si proche du départ. Ca a été l'occasion de lui dire qu'elle me manquait. Parfois terriblement.

Mais que faire? Rien, c'est le mieux pour le moment.

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29 novembre 2011

Je vais être tonton!

Le WE dernier, je suis allé voir vite fait mon grand père à qui j'ai annoncé mon départ, mais je lui ai dit que je ne partais que pour quelques mois seulement. Pour selon, il l'a plutôt bien pris, mais dans le courant du WE, il a commencé à se faire du souci et à se poser quinze mille questions, notamment par rapport au fait que je quittais mon boulot, ce que j'allais faire après, etc. Je l'ai rassuré du mieux que j'ai pu, quitte à parfois mentir un peu.

Mais surtout, la grande nouvelle du WE, c'est que je vais être tonton! J'ai appris par mon père que ma soeur était enceinte de jumeaux, un garçon et une fille et que la naissance était prévue pour le mois de Mars. Je ne serai pas là pour y assister, mais cette nouvelle m'a empli de joie, même si je ne réalise pas très bien. D'ailleurs, j'ai parfois l'impression qu'il y a beaucoup de choses que je ne réalise pas très bien, mais ça, c'est un autre sujet. La seule chose qui me fait énormément de peine, c'est pour ma mère. Ma soeur va t'elle la laisser dans l'ignorance de cet heureux évènement? Je trouverai ça particulièrement méchant et abject. Déjà que je trouve que la raison pour laquelle ma soeur s'est fachée avec ma mère est plus que stupide (ma mère nous a fait un don via l'appartement qu'elle s'est acheté à Cannes et ma soeur a vu rouge car elle aurait préféré toucher la thune, du coup, elle l'a accusée de ne s'être jamais occupée d'elle, de ne l'avaoir jamais aidée quand elle en avait besoin, etc. en bref, un délire totalement stupide et paranoïaque qui se termine par un "je ne veux plus jamais entendre parler de toi, tu n'es plus ma mère, etc").

Ma mère souffre évidement de cette situation et si en plus elle n'était pas au courant que ma soeur allait avoir des petits, cela lui ferait une très grande peine de ne pas y avoir été. J'ai donc le sentiment que c'est à moi d'agir. La première chose que je vais faire, c'est de reprendre contact avec ma soeur. Une fois le contact rétabli, je lui ferai comprendre qu'il ne faut pas qu'elle ignore sa propre mère, celle sans laquelle elle ne pourrait être mère elle même aujourd'hui, avec la joie que ça suppose. J'espère qu'avoir des enfants lui mettra un peu de plomb dans la tête de ce point de vue et qu'elle se rendra compte de la souffrance qu'elle cause à sa mère de par son avarice.

25 novembre 2011

Les choses avancent

Je progresse dans mes démarches, mais c'est long. Dans l'ordre, j'ai trouvé un locataire pour mon appartement. J'ai un pote qui est interessé pour me racheter des meubles. Je suis en train de résilier mon adhésion à ma mutuelle. J'ai trouvé un site qui permet d'informer d'un changement d'adresse par exemple, en une seule fois, plusieurs administrations d'un coup. Ca va être utile. La convention de rupture de contrat de travail a été signée mercredi dernier avec le boss. Il me paye bien ce qu'il me doit, mais j'ai vraiment dû rester ferme. Il voulait que je parte fin janvier, comme ça, il ne tenait pas compte de la prime de fin d'année versée en 2010 et du coup, il m'aurait versé une prime bien moindre que ce qu'il me paye réellement. Je ne me suis pas laissé faire, travailler plus pour gagner moins, faut pas pousser déjà qu'on est très mal payés... Je vais bien voir fin décembre s'il me carotte bien la prime de fin d'année comme il l'avait dit. Enfin bon, s'il le fait, ce n'est pas très grave, il ne l'emportera pas au paradis de toutes façons (et moi non plus).

Mon petit séjour en Ombrie s'est très bien passé. Assise est une petite ville médiévale très bien conservée, très belle et très agréable. Très spirituelle aussi. Ce que j'ai pu ressentir dans la crypte où repose St François est énorme. Habituellement, je ne parle jamais de ces histoires d'énergie, de ressenti, de vibrations et autres débilités new-age du même accabi. Ce n'est pas que j'en nie l'existence, au contraire, mais je ne vois pas l'intérêt d'en parler et encore moins de se focaliser la dessus car ce n'est pas l'essentiel, loin de là. En bref, j'ai eu une excellente expérience spirituelle si bien que je projette d'y retourner, mais cette fois-ci, ce sera seul et dans un monastère. Je dois avouer que les moines franciscains m'ont eu l'air bien sympathiques avec leur dénuement et leur joie. On est très proche des saddhus dans l'état d'esprit, si bien que je me demande si je n'irai pas faire un petit séjour dans leur communauté après mon périple indien. J'ai bien aimé cet esprit de pauvreté matérielle et de joie. C'est tout à fait l'état d'esprit dans lequel je me trouve en ce moment, à me débarrasser de toute chose matérielle. En fait, c'est un soulagement de ne rien avoir ou plus grand chose!

Un autre temps fort de ce séjour, c'est quand on est allé poser l'urne funéraire de ma tante au pied d'un crucifix situé au sommet de la montagne qui domine Assise et les vallées alentours. Ce matin là, sous un soleil magnifique, sur le petit chemin de terre qui nous menait au sommet, nous n'étions pas trois dans la voiture, mais bien quatre. Assise à la place arrière droite de la voiture, la présence de ma tante était vraiment palpable. En nous approchant du sommet, nous avons récité la prière que ma tante avait demandé à ses frères et soeur de réciter avant qu'elle ne quitte son corps. Puis nous sommes allés posé l'urne au pied de la croix, une brève prière à nouveau car il faisait super froid, mais le moment était à la fois fort et émouvant. Pour nous remettre de nos émotions, nous sommes allés nous faire un bon petit gueuleton à la santé de ma tante. Ce petit vin blanc nouveau, frais et pétillant italien est une véritable merveille! Et la charcuterie, mama mia! On aura bien mangé et bien bu lors de ce séjour mémorable!

31 octobre 2011

Dépouillement

Bon, jeudi dernier, j'ai eu un petit coup de fil de Nath alors que j'exposais mon projet au paternel dans un bon petit restau situé à mi-chemin de chez nous. Je l'ai rappellée plus tard et là, ça a été le coup de massue puisqu'elle a mis fin à la relation, souffrant trop de mon manque de soutient et de la distance.

Coup de massue car je ne m'y attendais vraiment pas même si j'avais bien conscience de ne pas être suffisamment présent, voire de la négliger par moments, tout absorbé que je suis par mon projet de départ. Du coup, je m'en veux de ne pas avoir été plus présent, de ne pas avoir suffisamment pris soin d'elle comme elle a pris soin de moi. Bref! J'ai été con et donc je regrette. Je regrette car Nath est une femme vraiment super, bourrée de qualités, avec aussi un lourd passif, mais je la prennais comme elle était. Je commençais même à m'ouvrir à elle, à lui ouvrir mon coeur, à lui faire pleinement confiance, à l'aimer de plus en plus et soudainement, c'est la claque dans la gueule. Et j'ai eu mal. Pas trop parce que j'arrive maintenant à gérer ce type d'émotions, mais quand même, ça n'est pas très agréable. Je serai tenté de me dire : "Voilà ce qui t'arrive dès que tu ouvres ton coeur", mais si je pense comme ça, je ne suis pas prêt de me remettre en couple sinon de façon très temporaire et en payant...

D'un autre côté, je suis content que cette relation soit terminée car ça me libère l'esprit et me permet de me consacrer pleinement à mon projet et j'ai encore pas mal de pain sur la planche :

Les négociations avec le boss pour ma rupture conventionnelle sont difficiles, surtout pour le montant de l'indemnité sur laquelle il essaie de me baiser, mais je m'en tape, ce qui compte c'est que je puisse partir début janvier. J'ai renoncé à me battre avec lui pour les quelques centaines d'euros qu'il ne veut pas me payer, je le laisse à son avarice.

L'achat du studio est en bonne voie et je ne devrai pas avoir de problème avec ça.

Pour mon visa, je n'ai toujours pas reçu le courier de Swamiji avec les papiers qui me permettront d'obtenir un visa de deux ans. Je suis encore serein par rapport à ça et d'autant plus qu'une française veut y partir un an et elle rencontre les mêmes problèmes que moi, sauf qu'elle part courant novembre. Elle doit me tenir au courant sur ce point.

Je pensais pouvoir garder mon appart et ma voiture pendant ces deux ans, mais finalement, je me vois contraint de m'en séparer également. Le dépouillement sera vraiment total pour ce voyage! Donc, je vais devoir faire du vide chez moi, vendre tout ce que je peux vendre, jeter ou donner tout ce dont je ne me servirai plus. Mais c'est bien, je suis content de me débarrasser de tout cela, je suis content de changer de vie!

17 octobre 2011

Un point sur le projet

Le WE dernier, je suis allé dans le Lot revoir mes cousins et cousines. Mother était de la partie, alors elle est passée me chercher au taf vendredi soir et nous partis directement. On a passé un bon WE bien ensoleillé, ce qui nous a par exemple permis de déjeuner dehors mais aussi d'aller se promener et dans la campagne et en ville. J'ai été content de revoir mes cousins, ils ont tous changé sans vraiment avoir changé. Je veux dire par là que physiquement, je les ai reconnus facilement (heureusement), mais d'un autre côté, ils ont aussi bien changé. Ils ont des conjoints et enfants.

Il y en a un en particulier, le petit Leopold, 5 ans, sourd de naissance mais bien appareillé avec qui je me suis très bien entendu (sans mauvais jeu de mots). Pendant la promenade dans la campagne, samedi après midi, il a fallu que je le porte un peu sur mes épaules parce qu'il n'avançait pas, et du coup j'ai joué avec lui aux pirates. J'étais le capitaine et lui le moussaillon. Nous avons trouvé sur place des épées, des pistolets, des munitions et sabres d'abordage afin de tendre des embuscades au reste de la famille. On s'est bien amusés et du coup, ensuite, il ne me lachait plus. Le plus touchant a été dans la soirée, quand il est venu vers moi. Il a levé le tête et m'a dit avec sa petite voix et un regard un peu inquiet "On est amis maintenant, hein?" alors j'ai posé la main sur son épaule et je lui ai dit "oui, pour toujours" et j'ai lu la gratitude dans ses yeux. Ce petit a besoin d'affection et je ne suis pas certain qu'il reçoit bien tout ce dont il a besoin dans sa famille. Ses parents semblent très rigides dans leur éducation (catho hardcore). D'ailleurs, ça semble valable pour l'ensemble de mes cousins à une exception près. Ça n'est pas mon problème mais c'est dommage pour les gamins qui trinquent à cause de considérations religieuses à la con. Dimanche matin, mon nouvel ami est revenu chez ses grands parents déguisé en pirate avec un sabre en plastique et nous avons encore chassé les ennemis dans le jardin.

J'ai aussi donné un cours de yoga de 40 min à Charlotte, 14 ans, qui est admirative de ce que je vais faire en Inde. Elle voulait essayer le yoga et semble avoir trouvé ça très bien puisqu'elle a dit un truc du genre "Ouais, c'était grave trop bien".

En bref, nous étions tous très content de nous revoir et nous avons passé un bon WE. Nous avons bien mangé et bien bu. Mon oncle et ma tante que j'avais invité à déjeuner lors de notre retour de Cannes et qui en avaient été très touchés, m'ont traité comme un prince. Il nous a sorti quelques bonnes bouteilles de Bordeaux et il a toujours veillé à ce que mon verre soit toujours bien rempli. Voilà, une fois encore, le principe selon lequel quand on donne de bon cœur à autrui, cela nous revient toujours d'une manière ou d'une autre, est vérifié.

Le WE d'avant, j'étais allé voir mon grand père vite fait. Je pensais pouvoir leur annoncer à lui et à mon père, mon projet de départ en Inde mais les circonstances ont fait que ça ne s'est pas fait. Mon grand père commence un peu à perdre les pédales, mais rien de trop grave pour le moment. Il m'a demandé d'être présent pour ses 90 ans à la mi janvier, ce qui retardera mon départ d'autant. De toutes façons, je ne pourrai partir avant que très difficilement, donc pas de problème.

Pour ce qui est de mon projet, les formalités avancent. J'ai signé le compromis de vente aujourd'hui et la signature définitive aura lieu le 22 décembre. Au niveau du taf, les négociations sont en cours avec le boss. Nous en avons parlé mercredi dernier et son offre, c'est qu'il me paye la prime de départ mais comme il trouve que c'est cher, il veut me sucrer la prime de fin d'année. J'en ai parlé ce WE avec ma cousine par alliance qui est avocate du travail. On m'avait dit que c'est une vraie teigne et je le crois volontiers quand je la vois, elle le porte sur elle. Elle est un peu bizarre aussi : ils ne veulent pas d'un second enfant car ça coûte trop cher - 1000€ / mois selon elle. Bref. Elle m'a dit que le fait qu'il ne veuille pas me payer la prime de fin d'année au motif que je quitte la boite est discriminatoire. Un argument de poids pour ma négociation de mercredi.

J'espère pouvoir enfin quitter le taf le 7 ou le 15 janvier. Pas plus tard parce que ma cousine, la mère de Leo le moussaillon, qui travaille à Pôle emploi, m'a donné de bons tuyaux, mais ça peut me prendre trois semaines entre le moment ou j'ai quitté le taf et celui ou je rencontre un conseiller. Ce n'est pas grave, mon discours est déjà rôdé et a été approuvé par ma cousine, et puis, je prendrai de toutes façon mon billet au dernier moment. Le jour ou je prendrai mon billet, je saurai que ce sera la fin de toutes ces formalités longues et pénibles et mieux encore, le jour ou je prendrai l'avion, je serai totalement soulagé et m'envolerai l'esprit libre.

Il me reste encore pas mal de petites bricoles à faire comme me faire changer la dent qui m'a bien fait souffrir en juin, résilier ma mutuelle, décider de ce que je fais de mon appart'. A ce propos, je vais probablement le sous-louer à ma copine Véro avec qui j'ai diner la semaine dernière, mettre mes meubles chez un garde meuble (bien que j'ai le sentiment qu'ils ne me serviront plus), toucher le loyer de la sous location, ce qui améliorera considérablement l'état de mon compte car l'achat de l'appart m'assèche complètement ou presque mon compte. Je dois aussi penser à partir avec une carte bleue valide pour la durée de mon séjour, explorer au niveau des impôts la meilleure solution pour moi (un / une lecteur - trice travaillant aux Impôts verrait ses conseils particulièrement bienvenus), m'occuper de mon visa lorsque j'aurai enfin reçu la lettre de Swamiji, vendre mon ordi actuel et m'acheter un petit portable à la place et si je peux, vendre d'autres bricoles qui ne me serviront de toutes façon plus.

Tout ceci à tendance à me stresser passablement et mon corps en subi les conséquences. Plus que jamais le recours à la pratique et aux différentes méthodes de relaxations que je connais s'avère indispensable et se révèle fort utile.

4 octobre 2011

Se jeter à l'eau

Et voilà, je me suis lancé, je viens de faire ma demande au boss de rupture conventionnelle. D'un côté, je me sens soulagé et d'un autre, je vois que ma démarche commence à prendre un tour un peu plus concret. Petit à petit, les choses deviennent officielles.

Il a plutôt bien réagit ou en tous cas, il comprend le sens de ma démarche. Evidement, ça ne l'arrange pas vraiment, mais bon, ça n'est pas mon problème...

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